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L’IMAGINAIRE EUROPEEN

Cette collection, que j’ai conçue en concertation avec Jacques Le Goff, présente les grandes valeurs d’une civilisation, celle de l’Occident, à travers leur expression artistique et littéraire au cours des siècles.

Très visuelle (70% d’images), organisée par double pages selon un ordre chronologique – de la préhistoire ou de l’Antiquité grecque à nos jours -, elle fait appel à la peinture, la sculpture, l’architecture, mais aussi la musique, l’opéra, le chant, le théâtre, le ballet, le mime, le cinéma, la photo, les jeux.

Chacun des livres est un livre d’auteur en même temps qu’un ouvrage de référence.

Il s’organise autour d’un texte principal, dense et assez court, donnant l’orientation du livre, et un corpus de légendes détaillées, rédigées par l’auteur lui-même ou des spécialistes internationaux, conseillers de la collection.

Si l’on entend par Occident tout le territoire qui s’étend des confins de l’Oural à la frontière Pacifique, on conviendra qu’il est assez difficile de définir et de cerner les valeurs d’une civilisation dont les découvertes scientifiques et les inventions techniques, depuis le Moyen Âge, pour le meilleur ou pour le pire, ont modelé le monde. D’autant plus difficile que l’Occident, depuis Christophe Colomb, s’articule à une charnière entre Ancien et Nouveau mondes, qui, nés d’un terreau commun, déclinent différemment leurs valeurs.

Diversité des langues et traditions - celtes, slaves, normandes, grecques, romaines, byzantines, juives, chrétiennes.

Diversité des frontières : dans quelle mesure le monde méditerranéen, l’Empire ottoman font-ils partie de l’imaginaire d’Occident ? quelle est l’importance du clivage entre les villes hanséatique et le nord anglo-saxon, d’un côté, et le sud latin de l’autre ? entre l’Ouest océanique et l’Est rocheux, à la frontière de l’Asie ? Comme l’écrivait Berl dans son ouvrage sur l’Europe, sans ses valeurs propres, la minuscule Europe ne ferait-elle pas partie, par pure logique géographique, du continent asiatique ? Comment peuvent se définir ces valeurs propres à une civilisation d’exception, qui a permis l’avènement des applications scientifiques et techniques, pour le meilleur et le pire de l’humanité ? Une civilisation souvent en rupture avec la tradition.

En Europe, le balancier oscille entre les contraires :

Conquête/utopie,

Corpus des connaissances/table rase de la mémoire

Foi dans le progrès/scepticisme né de la science

Volonté d’ordre/tentation du chaos

Foi en l’homme/sentiment de l’absurde

Respect de la tradition/goût du blasphème

Elitisme/populisme

Amour courtois/libération des femmes

Hommes d’honneur/chevaliers d’industrie

Rats des villes/rats des champs

Adorateur du veau d’Or/petits frères des pauvres

Diversité voulue/ nostalgie de l’unité perdue

Dans cette attraction des contraires et parfois leur sublimation, l’homme d’Occident a trouvé et souvent transmis, avec la pratique de la liberté, une grandeur tragique – une dimension prométhéenne.





Collection : L’IMAGINAIRE EUROPEEN

Titres des volumes (avec quelques-uns des auteurs pressentis à l’époque) :

I. AVANT ET APRES BABEL : LA COMMUNICATION EN OCCIDENT

(Umberto Eco)

L’Europe a inventé les concepts de développement historique, de changements culturels et de différenciation politique et linguistique. En ce sens, elle se différencie des sociétés primitives (sans histoire évolutive, sans polycentrisme culturel) et des grands empires d’Asie ou d’Islam, qui ont toujours maintenu unité politique et langue officielle dominante.

L’Europe, elle, est née d’un noyau unique de langue et de culture (le monde gréco-latin), avant de se fragmenter en états nationaux parlant des langues diverses. Mais elle maintient toujours inaltéré, son rêve d’un système de communication universel. Son histoire sémiologique est le reflet de cette dialectique entre la célébration des différences et l’aspiration à l’unité : n’est-ce pas à l’heure de l’ouverture des frontières européennes que ressurgissent toujours vivaces les particularismes irlandais, basque, corse, etc. ? A travers les langages verbaux, mais aussi visuels ou gestuels, à travers la musique, l’architecture, les espaces symboliques, un équilibre qui témoigne à la fois de la richesse et de la fragilité de la civilisation d’Occident …

II. CONQUÊTE ET UTOPIE.

(Hélène Ahrweiler)

L’idée de planter un drapeau et de dire « j’ai conquis la montagne » est une idée européenne. Comme celle d’un lieu (ou d’une société) idéal(e). Des navigateurs de la Toison d’Or (mais aussi des Normands, des Vikings, des Celtes) aux caravelles de Christophe Colomb et à la découverte du Nouveau Monde, du Mayflower aux navigateurs de l’espace se lançant « à l’assaut des étoiles » : l’histoire de l’Europe et de l’Occident tout entier s’édifie dans un mouvement qui oscille sans cesse entre conquête et utopie, l’une naissant de l’autre et s’en nourrissant. Conquêtes d’Alexandre dans l’Antiquité, utopie du roman d’Alexandre au Moyen Âge. Conquêtes des Croisés qui veulent libérer le tombeau du Christ, utopie des Croisades. Et Marco Polo, les Conquistadores, le Bon Sauvage ? Conquête ou utopie ? Et le bonheur, « une idée neuve en Europe » ? Et les guerres napoléoniennes ? Et la fin des terrae incognitae ? Conquête des Empires, conquête des cœurs, conquête de la nature ; et conquête des âmes. Telle est la vocation de l’Occident. Une utopie qui se traduit par des mots-clés : messianisme, idéologie, esprit missionnaire, esprit d’entreprise.

III. LE PROFANE ET LE SACRE

(Leszek Kolakowski)

L’idée d’une société sécularisée, laïque, puis celle d’un « matérialisme historique » sont des idées européennes. Raison grecque, loi romaine, amour chrétien (avec un dieu qui s’est fait homme) : c’est sur ces trois piliers que s’est édifiée l’Europe, sur la toile de fond des origines. Dès l’art pariétal et la préhistoire, on peut voir se dessiner cette double tendance de l’esprit européen : le magique et le sacré d’une part, l’exploration « rationnelle » des connaissances, de l’autre. Plusieurs fois dans son histoire, l’homme d’Occident éprouve la tentation du retour au chaos : soit dans l’ordre du sacré, par dissolution de la personnalité et fusion avec Dieu, soit dans l’ordre de la raison pour vivre l’utopie parfaite. Comment la raison, après avoir excommunié Dieu et le sacré, en est-elle arrivée à se retourner contre elle-même pour décréter que le fin mot de la recherche d’un ordre parfait était le chaos ? Mais aussi comment « la mort défait-elle la raison, pour se trouver elle-même vaincue dans l’ordre du Sacré » ?

IV. DE CRESUS A ROCKFELLER

(David Landes)

Entre l’amour et la haine de l’argent. Des mythes fondateurs (Moïse et le Veau d’Or, le Riche qui ne peut entrer au Royaume des cieux, Crésus et le Pactole) aux utopies égalitaires, l’histoire conflictuelle de l’argent en Occident : naissance de « l’économique » en grèce, idée chrétienne de l’ascèse, des anachorètes, de la renonciation aux biens de ce monde. D’un côté, Saint-François d’Assise, de l’autre les marchands et drapiers de Florence et d’Assise. De Shakespeare à Dostoïevski ou Agatha Christie, l’image du Juif usurier. Les grandes dynasties de l’argent et le mécénat des églises ou des arts. Esclavage, servage, colonies, et leur représentation. La naissance d’une morale de l’argent et de l’économie de marché, liée à une philosophie de la liberté. Le rôle du protestantisme. Les gueux, les humbles, les révoltés (Rembrandt, Murillo, Breughel, le Beggar’s Opera ou l’Opéra de Quat’sous). L’Occident doit-il choisir entre Chaplin et Picsou ?

V. L’AMOUR ET LA FAMILLE

(Harry Peeters)

Une certaine vision de l’enfant, de la pédagogie, de la famille traditionnelle, de la famille recomposée. En Occident, dès l’Antiquité, le respect du Sage, du vieillard riche d’expérience, est souvent battu en brèche par l’image de l’adolescent – éphèbe, héros, athlète. Depuis les Grecs, l’accent est mis sur l’éducation, avec déjà l’opposition entre développement physique et artistique, d’un côté, intellectuel de l’autre. Avec les grandes invasions, la culture se réfugie dans les monastères les plus éloignés du monde antique et c’est ainsi que se dessine la naissance du monopole de l’Eglise sur la jeunesse et sa formation, pour plus de dix siècles. Le jeune héros païen : Siegfried ou Sigurd. De l’enfant jésus à David Copperfield. L’enfant prodige, de Mozart à Shirley Temple. Le rôle des punitions dans l’imaginaire de l’Europe (fouet des collèges anglais, knout du Bon Petit Diable), évolution des jeux, littérature pour enfants, Petites Filles Modèles. Le jeune homme romantique, Werther ou Chatterton, ou la naissance de l’ennui, du narcissisme, du désespoir. Désormais la jeunesse d’Europe et d’Amérique, longtemps nourrie des tensions entre forces de la tradition et forces de l’innovation, entre mémoire et espoirs, n’est-elle pas obsédée par une marche forcée vers l’avenir, où du passé, elle fait table rase. Est-elle acculée à une sous-culture unidimensionnelle ? Peut-elle retrouver son mouvement de balancier entre discipline et vitalité ?

VI. LE DEFI A LA PEUR

De la rébellion à l’absurde. De la peur à l’angoisse. Comment l’homme d’Occident a-t-il glissé insensiblement du dramatique au tragique, de la soumission à la rébellion puis au sentiment de l’absurde, du crépuscule de la chevalerie au crépuscule des dieux, et peut-être au crépuscule de la mémoire ? Héros des temps homériques qui domptent la peur à mains nues, comme Héraklès dans ses travaux. Naissance de la tragédie, purification des passions. Pax Romana. Folie d’empereurs qui incendient Rome, veulent qu’on leur décroche la lune, ensanglantent les communautés chrétiennes, les livrent aux lions. Epidémies, séismes, invasions (qui tracent la carte des populations d’Europe pour les siècles à venir). Apocalypse et Dies Irae. Satan, les procès de sorcières, les messes noires. Le bouc émissaire : la femme, le Juif, le Turc. L’Inquisition, la Terreur. Tels sont les jalons de la peur, au moment où surgit le concept d’angoisse avec Kierkegaard, Nietzsche, Dostoïevski, le Douanier Rousseau, Wagner et l’idée que « Si Dieu est mort tout est permis ». Tout c’est à dire les camps de concentration, les Procès de Moscou, les lavages de cerveau, les génocides, l’apocalypse nucléaire, chimique ou biologique. Freud, Jung et leur exploration des grandes peurs de l’inconscient. Grande Bouffe ou Apocalypse now : l’homme est-il condamné à disparaître, tué par ses propres inventions ? Le robot est-il l’avenir de l’homme ?

VII. LA GUERRE ET LA COUR

(Rudolf von Thadden)

L’honneur, les armes et l’étiquette. L’honneur en Occident s’incarne au départ dans la chevalerie, au sens large du mot. Une chevalerie qui commencerait, dès les temps homériques, avec l’homme conçu comme un idéal par ces aristoï (« les meilleurs ») qui nous ont légué le terme d’aristocratie. La notion de l’homme bel et bon (kalos kagathos) est en effet issue de l’aristocratie féodale grecque dont la valeur suprême est l’arétè (valeur tout à la fois guerrière, morale et courtoise). Aristote le souligne dans L’Ethique à Nicomaque : la louange ou le blâme (qui deviennent par la suite l’honneur ou le déshonneur) sont les bases mêmes de la vie sociale. La mort devient alors accomplissement de la vertu héroïque. Elle l’est aussi pour les martyrs, mais l’honneur chrétien ne se soucie pas de gloire terrestre. Le vrai chrétien œuvre à la gloire de Dieu, comme le font les Chevaliers de la Table Ronde dans leur quête du Graal. Les chansons de geste (Chanson de Roland, Poème de Beowulf, Niebelungen) sont encore à la croisée de l’exploit et de l’humilité. Aliénor d’Aquitaine et les cours d’Amour, Richard Cœur de Lion et les Croisades, la dynastie des Piast puis des Jagellon en Pologne marquent la grande époque de la chevalerie et de l’amour courtois. Le XVIe siècle voit renaître le duel ou combat singulier hérité des joutes du Moyen Âge. Chevaliers teutoniques et Junkers prussiens. Le Courtisan de Balthasar Castiglione (l’un des trois livres de chevet de Charles-Quint, avec la Bible et Machiavel). Au XVIIe siècle, Don Quichotte (1605-1615). Au XVIIIe siècle, l’embourgeoisement de l’honneur, l’étiquette. Au XIXe siècle, le panache de Pan Tadeusz (1834) et de Chopin : la Pologne de la lance contre les chars. Au XXe siècle, le « chevalier blanc » d’industrie relève encore d’un langage oublié.

VIII. LA NATURE ET LA CITE

(Lord Asa Briggs)

Europe des villes, Europe des champs. L’Europe, où subsiste presque partout une mentalité rurale, est paradoxalement le continent où s’est très tôt élaboré l’idée de l’homme « animal politique » (au sens de polis, la cité grecque). Sous la Révolution Française, son statut et ses droits se confondent avec ceux du Citoyen. Dans la Genèse, l’origine de la civilisation urbaine et sédentaire (succédant à la vie nomade et agricole) est attribuée à Caïn : « Comme il bâtissait une ville, il appela la ville du nom de son fils, Hénoch. » Toutefois, l’idée neuve en Occident, ce n’est pas celle de la ville (qui vient probablement d’Asie) mais bien celle de la polis grecque, ou communauté plus ou moins autonomes de citoyens soumis à des lois. De fait, pendant un temps, les diverses grandes périodes de l’histoire d’Occident ont été symbolisées par des noms de villes : Spartes, Athènes, Alexandrie, Rome, Byzance, Kiev, Novgorod, Florence, Cologne, Amsterdam, Londres, Paris, Vienne, Berlin, New York. Et les mythes religieux ne cessent de faire appel à la Jérusalem céleste ou à la chute de Babylone. Mais il est une autre tradition en Occident, celle de la Terre et de la Nature, qui remonte à Dieu Berger d’Israël (les Verts Pâturages), à Hésiode (Les Travaux et les Jours), à Perséphone, Déméter, les Mystères d’Eleusis, passe par Spinoza et Giordano Bruno, les toiles de Turner et les « natures mortes », pour connaître une dernière flambée avec Henry David Thoreau, Jean-Jacques Rousseau et les sectateurs du « retour à la nature », les Phalanstères, l’écologie. Les cités industrielles et post-industrielles, de Metropolis à Megolapolis. L’art des jardins, révélateurs d’une civilisation : jardins à la française, à l’anglaise, à l’italienne, le verger, le potager.

IX. LA FÊTE ET LE DEUIL

(Joseph Ryckwert)

Du culte des morts à la fête des fous. Les rituels qui scandent la vie de l’Occident nous viennent de l’Antiquité gréco-romaine, mais aussi de traditions hébraïques reprises dans les célébrations chrétiennes. Ces fêtes célèbrent les grands stades de l’évolution d’un être (de la naissance à la mort) mais aussi les cycles des saisons, les grands moments religieux et sociaux, les célébrations éphémères (victoire d’un athlète, exécution d’un criminel). Bacchanales, saturnales, carnaval, les grandes fêtes populaires sont souvent un exutoire (dans les saturnales, les esclaves prennent la place des maîtres, dans le carnaval le masque permet de tout faire) où se mêlent débauche et sens de l’éphémère. Les fêtes populaires s’opposent aux fêtes princières. Avec la Révolution et la société industrielle, les grandes fêtes profanes fleurissent avec leurs temples (Crystal Palace en 1850), leurs nouvelles idoles (la Déesse raison, les Jeunes). Sous la Révolution, la violation des sépultures des rois à Saint-Denis s’inscrivent en symbole de rupture : jusqu’alors, les fêtes sont liées à l’idée d’une âme immortelle (art de mourir, chambre ardent, éloge funèbre). Du soldat inconnu à la fosse commune (où l’on enterra Mozart), des charniers aux ossuaires, la mort perd son sens de passage. Et la fête, celui de célébration, de communication avec les dieux. En témoignent les Jeux Olympiques, survivance antique, devenus thermomètre d’une situation politique. Depuis ada et l’explosion des campus, ne reste-t-il à l’Occident que la fête des fous et le cannibalisme du plaisir ?

X. D’EUCLIDE A EINSTEIN

La science, l’Occident et l’idée de « progrès ». Cela fait plus de dix ans que Joseph Needham, dans son livre sur La science chinoise, a posé la question fondamentale : « Pourquoi la science moderne, comme mathématisation d’hypothèses relatives à la nature, avec toutes ses implications dans le domaine de la technologie avancée, fait-elle une ascension rapide seulement en Occident, à l’époque de Galilée ? » Il répond à cette question en évoquant les procès d’animaux du Moyen Âge, lorsqu’on pendait haut et court un coq, accusé d’avoir pondu un œuf : « Les Chinois n’étaient pas présomptueux au point de se supposer capables d’avoir des lois données par Dieu aux choses non humaines une connaissance suffisante pour qu’il leur soit permis de mettre en accusation un animal soupçonné d’avoir transgressé ces lois. La réaction (inverse) des Chinois aurait sans doute été de regarder ces phénomènes rares et effrayants comme un blâme venu du Ciel, et c’était la position de l’empereur ou du gouverneur de la province qui aurait été mise en danger, non celle du coq. » Avec l’arithmétique de Pythagore et la géométrie d’Euclide est née une certaine idée de la « mesure » du Cosmos. Le dédain de la technique, d’Archimède à Sénèque. Le Moyen Âge : Hugues de Saint-Victor, Vincent de Beauvais : comprendre la création est une voie d’accès à Dieu. La géométrie active des Compagnons, la cathédrale « livre de pierre », les prophéties de Roger Bacon. La Renaissance et « la mécanique, paradis des mathématiques » (Léonard de Vinci). Perspective, anatomie, Galilée et la lingua mathematica. Au XVIIe siècle, l’homme, « maître et possesseur de la nature ». Les deux courants : empirisme et pragmatisme du monde anglo-saxon (Hobbes, Ecole de Vienne, Bertrand Russel, Gödel) et la métaphysique chère au « continent » (Kant, Heidegger). Mendel, Darwin, Maxwell et leur influence sur les arts et la pensée. Les temps modernes ou l’éclatement des formes et le rôle du hasard : écriture automatique, musique dodécaphonique, cubisme, etc.

N.B. Nous donnons les noms des auteurs alors contactés dans le cadre du montage de la collection. Une quinzaine d’années plus tard, il conviendrait de revoir cette liste en fonction de leurs engagements et de leur champ de recherches actuel. Nous avions aussi dressé une liste de conseillers dans chacun des domaines artistiques mais aussi selon les pays – directeurs de Musées, archéologues, architectes, directeurs de cinémathèques et de musées du film, recteurs et professeurs d’université, directeurs d’Opéra, peintres, sculpteurs, chanteurs, écrivains, danseurs, photographes, directeurs artistiques de jeux vidéo, British Council, Goethe Institut, Institut Gulbenkian …



THE EPIC OF WESTERN CULTURE


(dummy)


The Porphyrian Tree and the Tree of Sephiroth

The Shock of Babel :

:


Man and Gods :


Deviation and Norm/Curiosity and Sciences :



Communication Machines/Communicating by Light :



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